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AUA Paul Chemetov architectes urbanistes associés
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Equipements publics des Halles

Paris

1979 – 1985


Statut : Réalisation
Lieu : Paris
Programme : Équipements publics
Auditorium de 600 places, vidéothèque, Maison de la musique, de la danse et de l’art dramatique, espace photo, piscine olympique, gymnase, programme socio-éducatif, académie de billard, discothèque de prêt, galerie publique et serres tropicales

Superficie : 22 000 m² SHON
Coût : 76 200 000 €
Calendrier : 1979 — 1985

Maîtrise d’œuvre : Paul Chemetov, architecte mandataire de la maîtrise d’oeuvre. Gérard Chauvelin, chef de projet
Maîtrise d’ouvrage : Ville de Paris, Direction des Affaires Culturelles, SEMAH
Economie : Jean-Dominique Boucher
Entreprises : Bouygues


Les équipements culturels et sportifs que la Ville de Paris construit aux Halles sont situés aux premier et deuxième sous-sols, entre le Forum et la Bourse du commerce, sous le jardin s’étendant au sud de l’église Saint-Eustache. De la place située 15 mètres sous le jardin part une grande rue intérieure de dix mètres de large sur dix mètres de hauteur sous plafond : la rue Basse-Saint-Eustache. Elle est rythmée par de puissants piliers à quatre fûts supportant la couverture de la galerie par l’intermédiaire d’arcatures ajourées. Un luminaire continu donne l’illusion d’un éclairage naturel qui proviendrait d’un lanterneau supérieur. Par paliers successifs, l’on s’élève vers la place du Jour, devant la façade de l’église Saint-Eustache. Dans cette partie, le gabarit de la rue est ramené à cinq mètres pour tenir compte de la présence latérale des grandes serres qui abritent des plantes exotiques et éclairent naturellement la piscine. Le volume et la dimension des espaces à construire ont dicté une architecture puissante, qui s’inspire des grands thèmes antiques. Il ne s’agit pas ici de citations littérales : les moyens d’exécution sont tout autres. La totalité de la structure est en béton apparent, parfois poli, parfois bouchardé. Le choix du sable, des graviers et du ciment lui-même a induit un ton coquille d’oeuf qui ne surprend que ceux qui ont fait du béton un substantif boueux. Le parement en pierre des murs et des sols met en valeur l’exécution de la structure.

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Les équipements culturels et sportifs que la Ville de Paris construit aux Halles sont situés aux premier et deuxième sous-sols, entre le Forum et la Bourse du commerce, sous le jardin s’étendant au sud de l’église Saint-Eustache. De la place située 15 mètres sous le jardin part une grande rue intérieure de dix mètres de large sur dix mètres de hauteur sous plafond : la rue Basse-Saint-Eustache. Elle est rythmée par de puissants piliers à quatre fûts supportant la couverture de la galerie par l’intermédiaire d’arcatures ajourées. Un luminaire continu donne l’illusion d’un éclairage naturel qui proviendrait d’un lanterneau supérieur. Par paliers successifs, l’on s’élève vers la place du Jour, devant la façade de l’église Saint-Eustache. Dans cette partie, le gabarit de la rue est ramené à cinq mètres pour tenir compte de la présence latérale des grandes serres qui abritent des plantes exotiques et éclairent naturellement la piscine. Le volume et la dimension des espaces à construire ont dicté une architecture puissante, qui s’inspire des grands thèmes antiques. Il ne s’agit pas ici de citations littérales : les moyens d’exécution sont tout autres. La totalité de la structure est en béton apparent, parfois poli, parfois bouchardé. Le choix du sable, des graviers et du ciment lui-même a induit un ton coquille d’oeuf qui ne surprend que ceux qui ont fait du béton un substantif boueux. Le parement en pierre des murs et des sols met en valeur l’exécution de la structure.